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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 19:25

 

Cambodge 4876

Cambodge-4874.jpg

Après une autre longue piste de terre rouge nous nous arrêtons sur le bord de la guesthouse Castaway. Notre bungalo est à 3 mètres de la plage et 4 mètres de l’eau. Nous prendrons ainsi un bain puis un apéritif bien mérité sur les transats et la balançoire de la guest… Génial, on est bien, si bien que nous resterons une journée de plus à profiter de se lieu magnifique et si reposant.

 Otres Beach 3

2ème soirée… Vers 23h les filles vont se coucher, Franck et Jeff, comme des ados, se disent que la baignade est nécessaire pour clôturer cette journée. Nous nous enfonçons donc dans l’eau et la nuit noire. Content pour ma part d’être à deux, puisque je ne peux pas m’empêcher de penser qu’il peut y avoir de gros poissons pas très sympas. En restant sur place, Franck sera même touché par quelque chose… Nous adopterons donc une attitude plutôt mouvante. Jusqu’au moment où je glisse mes mains autour de moi et m’émerveille comme un enfant en découvrant des étoiles sous l’eau… j’appelle Franck, nous nous interrogeons et en venant tous les deux à la même conclusion. Ces petites lumières qui bougent autour de nos mains, c’est du plancton phosphorescent. Nous en avions entendu parlé mais cela avait plus l’air d’une légende que d’un fait et pourtant à cet instant, il nous faudra bien y croire. Nous jouerons ainsi quelques minutes, essayant d’allumer la mer… Pour enfin se dire qu’il nous manque nos deux moitiés pour partager ce moment… Nous irons donc les chercher. Marie sortait à peine de la douche, mais en voyant ma tête, cette tête de gamin qui viens de recevoir un cadeau de Noel, elle ne pu dire non. Elle enfile son maillot de bain et vient partager ce moment magique avec nous… (désolé mais on a pas pu prendre de photos.)

Cambodge 4885

 

Cambodge 4897Après ce moment merveilleux, nous devons revenir à la réalité et repenser à notre lit que nous avions défait, refait et bombardé d’insecticide quelques heures avant. Nous nous couchons dans nos sacs en soie sous la moustiquaire pensant que nous allions enfin bien dormir. Mais ce ne fut pas bien long. Vers 2 heures Marie se réveille, elle était piquée de partout. Pas de moustique, nous ne voyons rien, il faut se rendre à l ‘évidence, le matelas, nos sacs et nos vêtements sont infestés de puces… Dans le meilleur des cas… Pas facile de se rendormir lorsque l’on à mal et que l’on sait ce qu’il va se passer. Comme si cela n’était pas suffisant, 1 heure plus tard les éclairs nous réveillent de nouveau. L’orage gronde si fort que nous avons l’impression qu’il fait jours dans notre bungalow de paille et que toutes les planches vibrent ensembles. Le vent fait rage dehors et la pluie couvre maintenant le bruit des vagues. Nous éclairons nos sacs, espérant que l’ordinateur et l’appareil photo ne seront pas mouillés. Nous n’arrivons pas à nous rendormir. Je me rapproche de Marie et l’entour de mes bras, un éclair tombé juste à côté me fait sursauter, d’autres feront se contracter Marie à tel point qu’elle me brisera presque les doigts. Dans cette nuit bien avancée, nous finirons par en rire, même si juste derrière nous des fils électriques font des bruits bizarres et assez soutenus. Et même si au bout d’un moment les gouttes commencent à traverser le toit de feuille de bambou pour finir sur le nez de Marie… Bonne nuit les enfants.

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 18:49

Kep 47Nous entamons la petite piste qui est censée nous mener à une plage déserte ou du moins très peu occupée… Nous mettrons presque 20 minutes à faire les 3 kilomètres. Descendant de temps en temps pour guider Franck et éviter de perdre le toit. Nous déboucherons sur un petit pont avec derrière une allée de palmier aux aires paradisiaques.

 

 


Cambodge 4818Nous hésitons, le pont en bois n’est pas vraiment droit et la rivière dessous, plus que suffisante pour la redouter. Nous partons en éclaireur. Le test du pont paraît positif, nous devrions pouvoir passer, puisque lorsque nous sautons il ne bouge pas du tout. Mais allons voir la plage.Après quelques mètres nous découvrons effectivement une plage déserte où nous pourrions jouer les « Robinsons »…Cambodge 4813

Cambodge 4840C’est excitant, nous allons pouvoir faire un feu, sortir les sacs de couchages et dormir à la belle étoile. Personne sur la plage, pas un hôtel. Seul les palmiers bordent la plage et l’eau est si plate qu’elle nous appelle d’une force irrésistible. C’est décidé, nous allons chercher Marie, les filles et le camion. En marchant, chacun est dans ces pensées : est ce possible ? Où vais je mettre le hamac ? Il va falloir aller chercher du bois ! Que va t on faire griller ? Peut on aller pêcher ?

Cambodge 4826Cambodge 4829En arrivant au pont, nous distinguons Marie de l’autre côté qui nous regarde avec l’appareil photo près à dégainer… En repassant nous nous penchons pour constater l’état des poutres. Et là, surprise, les poutres qui apparaissaient bonne en surface étaient complètement bouffées en dessous du niveau de l’eau. Il n’y avait pour ainsi dire plus rien à 5 centimètres sous la surface. Comment se pont tient il encore debout ? C’est impossible ! Nous le frapperons et effectivement en fait il bouge, sous mon simple poids. Nos rêves s’effondrent en un instant pendant que Marie nous prend en photo, souriant de nos positions et de nos aires dépités.

Nous irons juste nous baigner avant de reprendre la piste pour trouver un endroit pour dormir. Nous devons faire vite, la nuit tombe déjà. Quelques centaines de mètres avant de rejoindre la route, nous trouverons une petite place tranquille en surplomb de la mer. Il y a un peu de sable et la plage semble aussi assez sympa. Le camion est installé, l’au vent et la table.

Ream 6Marie et Jeff jouent comme des enfants à allumer le feu. Allant chercher du bois avec les filles puis des pierres pour faire comme nous l’avions appris dans le désert du Radjasthan.

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Coucher de soleil !!!

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Cambodge 4735Seul Sarène et Isia m’accompagne pour aller chercher les pierres. Je leur dis donc que maintenant elles sont sous ma responsabilité et qu’elles doivent m’obéir à la lettre. Je les ferais donc ramper, puis s’assoir dans le noir pour écouter les bruits de la nuit en silence, lumière éteinte, pour ne pas se faire remarquer par d’éventuels danger humain ou animal. Nous trouverons les pierres et pour fêter cela danserons une jigue dans le noir autour de celles ci à la façon des indiens d’Amérique du Sud. Nous passerons une soirée très sympa et dormirons au pied du camion sous une moustiquaire, avec pour seul matelas une paillasse et un sac de couchage. Cela fut très sympa même si le sol était vraiment dure et que toute la nuit, nous nous sommes retourné observant les éclaires menacent des orages qui nous tournaient autour et les différents bruit de la nature. Espérant qu’un chien errant ou un serpent ne viennent pas nous déloger violemment… 6h il est temps de se lever le soleil commence à chauffer…

 

 

 

 

Ream 12

 

Ream 15

 

Cambodge 4738

 

Ream 23

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 18:45

Kep 43Le changement de lunette s'impose !!!

La colline de Bokor culmine à 1200 mètres d’altitude. Lorsque nous l’apercevons pour la première fois, nous distinguons les nuages qui s’accrochent à son sommet. Nous entamons l’ascension. Les virages s’enchainent pendant que la nuit commence à tomber. Le soleil n’est pas encore couché que nous devons déjà allumer les feux. La visibilité diminue et nous ne croisons plus personnes. Un premier carrefour, nous prenons la direction d’un hôtel. Quelques kilomètres plus loin, nous arrivons sur un décor de cinéma. Un hôtel gigantesque au milieu de rien. Des projecteurs tournoient dans le ciel et les militaires et agents de sécurité surveilles les badauds venu observer ce bâtiment qui fait tâche dans le décor.

Cette montagne va en fait être quasiment déboisée pour construire l’un des plus gros complexe touristique que nous ayons vu. Des milliers de maisons et de chambres, 3 grands lacs et deux golfs… C’est un riche Cambodgiens qui a engagé ces travaux. Nous continuons la route et arrivons sur le bâtiment en ruine qui servait de station d’étude climatique pour les français.

Le brouillard a tous recouvert et la nuit tombée ne nous permet pas de voir à plus de 10 mètres. Nous sommes accueillis par quelques ouvriers et un agents de sécurité (nous supposons). Nous essayons de nous faire comprendre mais sans réel succès. Nous demanderons ensuite si nous pouvons dormir dans une Guesthouse mais il faudra si faire ce soir les Zana devrons abriter les Houdusses.

L’agent avait pris son TAKIWALKI quelques minutes plus tôt et maintenant un gros 4*4 débarque. Un homme en costard nous interpelle et nous précise que nous ne pouvons pas nous garer là pour dormir. La région n’est pas sure. Des bagarres ont éclaté la veille (nous supposerons que ce sont des opposants locaux à la construction de ces complexe ou tout simplement des ouvriers expatriés qui vivent difficilement les soirées et finissent par boire un peu trop d’alcool de riz).

Un bruit bizarre, comme des coquillages qui claquent avec le vent. Cette atmosphère est vraiment spéciale, après la chaleur et le soleil, nous voici dans le froid et le brouillard. Ils nous conseil d’aller aux Waterfall. En repartant nous repassons à l’hôtel et demandons si nous pouvons nous garer sur le parking. Un vrai non, avec un vrai sourire… Nous devrons chercher ailleurs… Nous roulons quelques minutes lorsque d’un coup le camion freine lourdement. Nous passons dans la cabine avant et apercevons la route qui s’arrête ainsi devant la forêt… Nous sommes arrivé au bout du monde. Hé ! bien ! c’est dit, nous y dormirons.

 Bokor 2

N’ayant pas trouvé de Guesthouse, nous serons abrités par la Famille Zana. La question étant : Pouvons nous dormir à 7 dans ce petit camion ? Les petites se couchent, nous finissons tranquillement de manger lorsqu’au loin nous commençons à entendre les éclaires. Marie s’empresse d’aller jouer les artistes, en effet ce ne sera pas facile de prendre la photo au bon moment, avec la bonne mise au point et la bonne ouverture. Mais comme vous pouvez le voir c’est une réussite.Cambodge 4754

Cambodge 4747Nous nous coucherons ensuite, Marie sur le siège passager, Jeff avec Franck et à l’arrière Aude avec les 3 petites… Mise à part quelques goutes qui traversèrent la moustiquaire en milieu de nuit, nous dormirons presque 6h. A un petit détail près, un réveil vers 4h la vessie de ces messieurs allant exploser. Heureusement Franck avait une bouteille de lait avec un gros goulot…

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 18:32

Kompong Chhnang 94A peine une heure plus tard nous avons repris le camion et nous parcourons la campagne à la rechercher de potiers. En rentrant dans un village nous sommes accueillis par un petit groupe d’enfant. Nous marcherons et tentons de parler avec eux et quelques femmes.  Une dame offrira un pot à Eli, la plus petite des enfants Zana.

Kompong Chhnang 85Le dialogue s’engage et nous découvrirons ainsi toute une petite famille et les enfants du village. Ce fut moment sympa de partage et de jeu. Puisque nous taquinerons les enfants et ferons des accro-bassies avec eux. Juste avant de partir nous pourrons prendre en photo 2 jeunes qui jouent dans les rizières avec leur Vélo. Il faut quand même savoir que malgré la beauté du moment, le petit derrière doit avoir 4 ans, il n’a pas de culotte ni de pantalon. Ses fesses sont posées sur un porte bagage rouillé. Imaginez un peu les secousses. Heureusement que son zizi, ne s’est pas pris dans les rayons, lorsqu’ils sont tombés (3 fois).

 Cambodge 4664

Cambodge 4677

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 18:23

Kompong Chhnang 15 Nous arrivons dans une petite ville sur le bord d’une rivière. Un village flottant se situe juste en dessous du centre ville. Nous irons donc le visiter en petit barque. Les 3 dames qui pilotent, nous fons rire, elles ne parlent pas anglais et on essaye de se comprendre par gestes.

Mais quand les nuages se font plus pressant, que les éclaires illuminent le ciel et que le tonnerre gronde si fort que nos pilotes accélèrent les coups de pagaie… Nous nous demandons dans quelle galère nous sommes. Elles demandent asile pour nous dans les maisons flottantes. Un homme nous propose la maison voisine. Nous nous précipiterons en faisant bien attention de ne pas tomber dans la rivière. Nous sommes tous placés dans la partie avant qui avec notre poids affleure tout juste au dessus de l’eau. Les 2 hommes présents ne rigolent pas, nous avons l’impression de gêner. Il n’y a qu’un toit et pas de mur.

Les gouttes de plus en plus fortes grappillent du planché et recouvrent maintenant plus de la moitié du sol. Le vent déjà fort, se transforme vite en tempête. Si forte que les maisons bougent, les toits sont soumis à une telle pression que certains se lève sous les rafales.

Kompong Chhnang 51 Un homme tente de refermer le trou qui s’est creusé dans sa toiture pour protéger ses biens et surtout sa famille. Il finira par s’allonger dessus pour l’empêcher de s’envoler en attendant une accalmie. Une enfant se jette à l’eau pour récupérer une barque qui s’était décroché. Elle nage dans l’eau boueuse, attrape la barque monte dessus et la ramène à sa maison. Lorsqu’elle remonte, nous nous apercevons qu’elle a à peine 9 ans. Elle rattache une bâche et repart avec la barque…

Kompong Chhnang 53 Le bateau juste à côté de nous est assez gros. Il est sans doute aussi lourd que la maison. Le vent prend tellement sur les bâches qui le protègent qu’il finit par rompre la corde qui le liait à l’un des piliers de notre maison de replis. Il aurait très bien pu faire exploser le pilier et ainsi faire tomber le toit. Ou pire, arracher la moitié de la maison. Heureusement que la corde n’était pas trop solide. Ce qui nous fait peur c’est que même les gens d’ici paniquent un peu. Le bateau se dirige vers d’autre maison, sans personne à l’intérieur pour le contrôler.  L’un d’entre eux se jette à l’eau, il rattrape la corde et reviens vers la maison voisine. Jef saute sur une poutre et passe sous le toit d’à côté. Il récupère la corde que lui tant le nageur et l’aide à ramener le bateau…  Une fois le bateau raccroché, le sourire revient avec les rires des locaux surpris par l’aide d’un phalang… Le vent et la pluie ne cesse pas. Nous resterons dans cette atmosphère apocalyptique de tempête sur des maisons de bois et de taules flottantes.

Voici 1 heure de visite authentique d’un village flottant: fragile, qui abrite une population chaleureuse (même si les touristes viennent les voir comme dans un zoo, j’exagère, mais on rentre quand même vraiment dans leur intimité surtout lorsque les flashs mitrailles l’intérieur de ces maisons ouverte sur le fleuve), dont les enfants sont capable à 9 ans et moins d’être autonome comme de vraies adultes. Cette petite fille partie en barque est revenue sous la tempête en ramenant son frère et son père…

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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 06:54

Ça y est, nous avons franchis la frontière du Cambodge depuis le 15 avril.

Après avoir passé une journée à Phnom Penh pour passer une radio du pied de Marie (Bonne nouvelle, pas de fracture !!! Ce serait visiblement une sorte de déchirement des tissus osseux) nous sommes arrivés à Siem Reap célèbre pour ses fameux Temples de Angkor.

Cambodge 3795Nous y avons comme prévu retrouvé la famille Zana que nous avions rencontré au Laos 1 mois plus tôt. Pour rappel, les Zana sont des grenoblois qui voyagent dans leur camion avec leurs 3 petites filles : Sarene, Isia et Ellie. Nous  passerons donc les 15 prochains jours avec eux à sillonner les routes de l’empire Khmer en passant par les plages du sud (ou on va se la jouer Koh Lanta) jusqu’à la frontière de la Thaïlande et peut être même  plus après, puisqu’ils suivent le même trajet que nous jusqu’en Malaisie.

Nous venons donc de passer 3 jours aux Temples de Angkor sous une chaleur insupportable avoisinant les plus de 40°C et pas un pet de vent. (Marie avec ses béquilles était… ravie !)

Le programme des trois jours a été très simple :

Levé 6h – visite d’un temple pendant qu’il fait pas trop chaud – 11h-13h : piscine – 14h : sieste – 16h : visite d’un temple au couché du soleil – diner en ville – piscine – dodo. Et voilà une bonne journée de faite.

Reflets-Angkor-Wat-4B.jpg

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Cambodge 3933 Cambodge 4040

Même si on commence à être un peu blasés des temples, il faut avouer que Angkor est différent des autres. Le site d’Angkor Wat s’étend sur près de 400 km2 dans une immense forêt, révélant portes en pierre, étangs artificiels et temples – montagnes. L’atmosphère qui y règne est vraiment particulière, on se balade dans ce parc gigantesque, on aperçoit un temple à gauche, un temple à droite, on se sent presque observer par tous les visages en pierre. Les arbres reprennent leurs droits et colonisent les lieux. Ils sont si grands et si forts que leurs racines recouvrent parfois certaines pièces. On s’imagine toute la vie d’avant de la civilisation Khmère.

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Malgré le nombre important de touristes qui parsèment les allées, le silence et les chants de la nature sont roi. Jef est émerveillé et n’arrête pas de prendre des photos. Ce n’est pas gagné pour le tri. Il photographie tous les enfants qui se baladent dans les temples. Ils sont un peu les enfants de cette nature et habitent non loin de la dans des cabanes. Les temples étaient majestueux, mais ils se transforment en ruine. Ces ruines sont encore plus mystérieuses et intéressantes. Les enfants sont si beaux et si souriants que l’on oublie parfois qu’ils ne sont pas là pour se balader mais pour vendre des choses et survivre. En effet l’école pour tous, n’est malheureusement qu’un joli rêve. Certains n’ont pas plus de 7 ans et contrairement à ce que l’on pourrait croire leur école de la nature et des touristes est plus efficace pour apprendre l’anglais. Mais 7 ans et travailler de 6h à 18h c’est difficile à imaginer.

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=> Jeff qui donne les explications sur les temples avec "l'accent du sud"

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Cambodge 4134 - Version 4 Cambodge 4271

Battambang

Aujourd’hui journée bien remplie. Nous avons pris un tuk tuk à la journée qui nous a emmené visiter la campagne de Battambang. D’abord de marché local à 9h du matin juste après le petit déjeuner, passer devant les langues de bœuf, les abats, les têtes de cochons et les têtes de chiens, c’était… Huuummm un régal !!! Ensuite ballade en bamboo train. C’était un moyen de transport très utilisé autrefois pour les locaux qui ne sert aujourd’hui plus qu’en attraction touristique mais c’était très amusant. Surtout quand un autre train arrive en face, et comme il n’y a qu’une seule voie, il faut descendre, enlever le train des rails, laisser passer et se remettre en place. En fin de journée on a attendu jusqu’à 17h pour voir le rituel de 20 millions de chauves-souris sortir de leur cave.

Aujourd'hui dimanche, journée relaxe mais on pense fort à vous tous qui allez accomplir votre devoir civil !

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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 06:14

cambodge_drapeau.gifLe paradoxe du Cambodge, c’est d’être médiatisé au travers de ce qu’il a donné de plus grandiose, Angkor, et de pire, les Khmers rouges, synonymes de génocide et de terreur.

Sur son territoire, les drames contemporains commencent à émarger au chapitre de l’Histoire, notamment parce que les nouvelles générations ne les ont pas vécus. Le présent est maintenant moins hanté par le passé, bien que les procès pour juger les derniers dirigeants khmers rouges ravivent des plaies à peine cicatrisées. Il n’en reste pas moins que l’histoire tourmentée du royaume khmer est incroyablement fascinante.

Beaucoup de voyageurs tombent amoureux du Cambodge et de sa population si attachante, qu’ils y aient trouvé une cause à défendre ou qu’ils aient enfin découvert cette terre humaine où l’on peut se confronter à soi-même.

La sécurité qui règne désormais au Cambodge et l’amélioration des infrastructures permettent à tout le monde d’aller chercher ce pays au-delà du fabuleux Angkor. C’est le moment de pousser l’aventure vers d’autres vestiges, parfois encore noyés dans la jungle qu’on atteint par des pistes de traverse, ou d’aller s’enivrer de la magie des campagnes khmères.
Bourgs et villages du Cambodge parsèment les paysages suprêmement authentiques et diablement générateurs d’atmosphères. Les étendues régulières plantées de rangées de cocotiers et de palmiers à sucre qui marquent à perte de vue le tapis des rizières, dominées au loin par quelques collines incongrues et esseulées, exercent un indicible pouvoir hypnotique.

 

Superficie : 181 035 km2
Population : 14,4 millions d’habitants
Religion : Bouddhisme
Régime Politique : Monarchie constitutionnelle à tendance autoritaire

Capitale : Phnom Penh
Roi : Norodom Sihamoi
Langue : khmer, français, anglais
Monnaie : le riel (1€ = 5000 riels)
Espérance de vie : 62 ans

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