Les fesses bien endolories, nous avons retrouvé la pollution ambiante de Katmandu. Se frayer un passage au beau milieu des motos, taxis, voiture, camions, car et toute autre sorte de véhicule roulant dans tous les sens sans vraiment d’organisation ne fut pas chose facile. Surtout lorsque les pots d’échappement venaient nous couvrir de fumé noir. Nous avons malheureusement fait profiter nos poumons de la plus pollué e des air du coin… Si on oublie cela, se frayer un chemin dans le trafic est un vrai défis, mais très vite on retrouve nos marques et on prend notre place. On dépasse même les taxis, on saute sur le trottoir pour choisir la bonne route et dans une ville si bouillonnante par miracle sans demander à personne, nous avons trouvé notre chemin, sans pouvoir lire les panneaux puisqu’ils sont écris en Népalais :
Le soir venu, nous retrouvons le quartier des touristes, celui que l’on appelle Thamel. Ici tout est tourné autour du touriste : Les magasins de trekking se chevauchent presque. Entre eux se battent les restaurants et les bars pour mettre la pancarte la plus haute ou la plus grande. Dans ces petites rues on ne voit presque pas le ciel, juste des pancartes publicitaires. Les taxis et tchouctchouc nous accostent en permanence ainsi que les personnes qui veulent nous emmener dans leur Guest house ou dans leur agence de trekking, rafting, kayak ou vtt. Il y a même ce jeunes qui vous glisse discrètement à chaque fois que nous le croisons : hache, champi, marie. Je croyais qu’il connaissait le prénom de Marie, a moins qu’il parle d’autre chose… Nous lui répondons environs 4 fois par jours que nous ne sommes pas intéressé. Mais il doit trop aimé ce qu’il vend pour ce rendre compte qu’il nous voit 5 à 6 fois par jours depuis 1 semaine… Il nous fait bien rire.
Nous avons fait le tour des restaurants du cartier, et mis au point une nouvelle organisation. Le midi c’est économie, on bouffe des momos dans la rue (et oui mon petit Jiv Morel nous te croquons tous les jours). Ainsi pour 80 centimes d’euros nous mangeons tous les deux et le soir après si fatigante journée nous revenons depuis déjà 4 jours dans le même restaurant : OR2K (site ou Photo). Et là nous découvrons toute leur carte, et pour moi surtout tous les desserts contenants du chocolat. Le vert c’est bien mais cela ne nourrie pas tout le temps son Jeff. C’est marrant, avant des que je voyageait un peu j’avais un petit gout de pas bien, je ne me sentait pas bien, pas cher moi. Et aujourd’hui, dans une capitale qui il y a peu m’aurait fait peur, je me sens comme un poisson dans l’eau. Vraiment on s’y sent comme chez nous… Je trouve cela fou… surtout lorsque je repense à Newdelhi… Mais ne parlons pas trop fort (nouvelle expression, rajoutez la à vos carnets), Bangkok arrive et ce ne sera sans doute pas du gâteau… Mais avant cela allons faire un tour dans la jungle…
Le 6 février à 6h30, nous voilà parti pour le park National de Chitwan. Il se situe dans le sud du Népal, pas très loin de la frontière avec l’inde.
Ce ne fut pas un choix facile, nous voulions à la base découvrir la vallée de Katmandu, puis faire du Rafting mais étant hors saisons, il n’y avait que des fou de bretons un peu congelé pour avoir envie d’aller dans l’eau et comme à 2 dans un raft c’est un peu juste. Nous n’avons pas pu booker notre séjour… Il nous fallait donc une occupation. Chitwan faisait partie de nos premières envies, nous avons donc chercher une solution pour y aller mais le temps était à la fois trop long pour rester sur Katmandu et trop court pour faire le trajet aller retour et en profiter. Il faut savoir qu’au Népal, 167 Kilomètres, ce n’est jamais que entre 6 et 10 heures de jours et cela peut durer 10 à 14 heure de nuit.
Nous avons donc du prendre un package tout organisé avec Hôtel et activités (cher mais vu les économies faites avant, cela rentre complètement dans le budget)
Arrivée 13H45 à Chitwan, la Jeep de l’hôtel nous attends à la sortie du bus. Nous sommes conduit à l’hôtel (rappel : basse saison), à notre grande surprise, on nous attends, le repas est pret, nous pouvons nous mettre à table dans une grande pièce, ou il y a une dizaine de table, une Trentaine de chaise et uniquement nous… En effet, il y a uniquement 2 autres clients dans un hôtel ou les petits bungalows dans le jardin doivent pouvoir accueillir une cinquantaine de personne.
Ce fut très bizarre pour nous, autant de personne, juste pour s’occuper de nous. Servir, desservir et prendre soin de nous… Nous ne savions plus ou nous mettre. Bizarre et à la fois marrant.
Le village est si paisible, la rivière si belle, que nous avons l’impression d’être dans un autre pays. C’est fou comme petit à petit, notre corps et notre attention se relâche. Une petite visite du village typique, une nuit et la jungle nous attend…
Nous partirons à 8h pour commencer par une descente sur la rivière en pirogue pour nous rapprocher des alligators (en fait un) mais des oiseaux vraiment étonnants. La pirogue bouge pas mal, je n’ai pas peur d’aller dans l’eau, puisque le seul crocodile ressemble à une statue, mais j’ai tellement l’impression que mon poids pourrais faire tomber tout le monde à l’eau et surtout notre appareil photo que je n’ose plus bouger.
1 heure plus tard, nous avons descendu 2 ou 3 kilomètres, nous retrouvons la terre ferme avec notre guide, pour nous enfoncer dans la jungle. Très vite nous apercevrons Bambi et ses camarades. Ce fut marrant de jouer aux aventuriers et de monter dans les arbres pour voir si nous pouvions dénicher le Tigre ou au moins un Rhinocéros. Mais malheureusement ce ne fut pas le cas. La balade fut tout de même très intéressante et cette atmosphère de safari vraiment sympa. Ensuite, nous arrivons à un enclot pour éléphant, ou nous pouvons voir quelques éléphanteaux jouer aux pieds de leur maman. Marie est en extase, elle a pris je ne sais pas combien de photos. Nous ressortirons du park en Jeep pour nous rediriger vers le centre du village ou les éléphants viennent prendre leur bain. Nous avons bien sur été avec eux. Marie n’ayant pas pris de douche ou du moins c’est ce que devait penser l’éléphant sur lequel nous avions élu domicile, puisqu’il nous envoyait de l’eau avec sa trompe. Nous fûmes très vite complètement trempés. Et vu que cela ne devait pas suffire, le maitre de l’éléphant l’a fait se coucher dans le lit de la rivière, Ce qui bien sur à suffit pour que je me fasse éjecter. Me voilà balancer à l’eau, Marie encore tout juste accrochée sur le dos de l’éléphant à lui agripper la peau. Il y avait 4 éléphants avec leur baigneurs et sur le bord un petit paquet de touristes resté bien au sec pour profiter de la scène. Pour remonter sur l’éléphant il a bien sur fallu que je saute pour sortir de l’eau et réussir à grimper, mais malheureusement, mon caleçon s’est fait la belle et j’ai eu l’honneur de faire rire toute l’assemblée en montrant mes fesses et comme si ce n’était pas assez notre guide prenait bien sur la scène en vidéo avec notre appareil photo…
L’après midi, nous sommes aller faire un safari à dos d’éléphant. Ce fut impressionnant de monter sur de tels animaux. C’est incroyable, nous étions 5 sur son dos et c’était comme si de rien n’était. C’est inimaginable, une telle puissance, un tel charisme, cette bête m’impressionne, surtout que l’on a vraiment l’impression qu’elle se trimballe avec un pyjama trop grand pour elle. C’était génial, la jungle et les arbres sont si magnifiques que nous sommes restez en extase pendant les 2 heures et que malgré le faite que nous n’ayons pas vu beaucoup d’animaux, ce fut pour nous un moment magique. Nous avons quelques photos, mais elles ne pourront jamais vous exprimer les émotions que nous avons ressenties.
J’aime bien cette idée d’ambiance, une sorte de chaleur, avec les rayons du soleil qui perses entre les arbres, faisant briller les nuages de poussières laisser par une chaude brise et le pas décidé des éléphants, une sorte de musique émane de tous les gémissements, (bruit des oiseaux) des branches qui s’entrechoquent avec le vent ou notre passage, ce n’est pas comme le bruit d’une ville mais la douce musique de la jungle. C’est toute une atmosphère qui s’en dégage. Nous voilà installés sur un monstre qui en bougeant nous fait virevolter au-dessus des buissons pour voir plus loin, juste en dessous de ces grands arbres et de toutes les lianes qui en découlent. Une ouverture, une clairière et puis un passage dans un ruisseau. Un grondement et un rugissement si fort que l’on ne peut que regarder si ce n’est pas un tigre qui arrive. Mais non c’est juste la puissance de l’animal qui s’exprime…