Après notre chevauchée nature sur l’île de pâque, nous avons posé nos bagages quelques jours en transit à Valparaiso, la 2eme plus grande ville du Chili.
Nous y avons découvert les maisons multicolores sud américaines.
Une petite chambre au dessus du port. Le centre ville s’étant de la mer à la montagne. Il existe même des ascenseurs pour que les gens qui habitent sur les collines puissent rentrer cher eux plus tranquillement. Le temps a l’air de s’écouler doucement dans les ruelles alors que plus bas les voitures font rages et les camions s’enchaînent pour décharger les immenses cargos qui arrivent tous les jours. Les bateaux militaires sont ici en toile de fond et nous pourrons même apercevoir 2 sous-marins de guerre. Pendant ce temps là, non loin de la, les phoques se font dorer la pilule sur ce qu’il reste d’un ancien ponton. Ils se battent pour les quelques centimètres de béton baignés par le soleil en regardent les hommes faire leur footing pour perdre les quelques kilo pris en grignotant des Empanadas. D’autre moins courageux passent leurs temps allonger sur les rochers pour faire disparaître leur maux de tête et oublier le nombre de Pisco Sour qu’ils ont bu hier soir. Parlez en à Marie !!!
Nous avons trouvez la pension de Filou dans laquelle le temps s’est écoulé doucement. Nous avons rencontré Marion et Martin, un couple en lune de miel avec qui nous aurons bien rigolé ! A tel point que ce sera notre rentré la plus tardive 3h. Cela nous change des 19h du Népal.
Puis départ pour le Brésil après 4 jours, levé 4 heures pour une marche de 40 minutes avec nos gros sacs dans une ville qui se couche. C’est un peu l’opposé des villes d’Asie, ici les gens se couchent tard et se lèvent tard.
Levé 4h, 45 minutes de marche, 2 heures de Bus, 3 heures d’attente à l’Aéroport, 5 heures de vol, 1h30 de Bus, 35 minutes de marche et nous voici passé de Valparaiso à Rio au Brésil. Notre hotel se trouve au bord d’une favela, c’est assez particulier, en bas de la côte une voiture de police et en haut de la côte une autre. Nous en croiserons une qui descend avec à l’arrière, fenêtre ouverte un policier avec un carabine automatique qui dépasse. Le ton est donné.
Mais en fait ça va ! Il reste un petit sentiment de danger surtout lorsque l’on marche le soir dans une rue avec 4 sacs pleins et dedans plus d’argent que pourraient en avoir certains passant dans leur vie… Mais ils sourient (certains) et tout se passe très bien. On sent que la vie n’est pas facile, mais le sourire des enfants est toujours aussi joli.
La vie se lève sur Rio et nous aussi, alors c’est parti pour la découverte de ce lieu mythique. Mais en fait non pas encore.
Marie et moi sommes ce coup ci vraiment malade. Nous irons même à l’hôpital pour un ganglion au coup très douloureux pour Marie. Nous dormirons ensuite toute la journée, la nuit qui suivra jusqu’à 10H et enfin là c’est parti !!!
Une petite marche sur la plage de Copacabana, la classe. Un bus et nous sommes arrivés en bas du Corcovado. Nous y monterons avec un petit train. C’est marrant, nous sommes en pleine ville et pourtant des que le train se met en marche, nous entrons dans la jungle quittant petit à petit toute trace de vie humaine. Mais ceci ne sera pas long, arrivée en haut, c’est le bain de foule. Les personnes sont collées au pied de ce dieu géant, observant la merveilleuse statue, puis suivant son regard pour observer la ville qu’elle protège. La vue d’ici est magnifique. On peut y apercevoir des plages de tous les côtés, un lac, les buildings entourés de rues énormes puis les petites maisons qui s’alignent le long des routes qui montent en lacet dans les montagnes omniprésentes en plusieurs endroits de la ville. Ces points hauts placés sont souvent le fait des Favélas. Les maisons y sont souvent très colorées. Et puis plus rien juste des arbres et la jungle ou les grands oiseaux ont établis leur territoire.
Deuxième jour :
Un dimanche à Rochebonne à jouer au Volle…presque, si ce n’est qu’il y a près de 200 filets sur la plage de Copacabana et près de 100 sur la suivante. Un très gros tournoi ? Non juste un dimanche comme un autre. Les Poteaux sont la à demeure. Les filets se montent le matin et vu que c’est l’hiver, on peu jouer toute la journée, il ne fait que 28 ou 30°C et de toute façon il y a une douche au bord de chaque terrain.
Ensuite ce sont les serviettes avec les strings qui bronzent, ici on les appelle les « fils dentaires ». C’est une belle expression qui décrit bien la scène ! Un peu au dessus, les cabanes de vendeurs de boissons, puis les terrains de volley ou de foot volley, puis les terrains de foot et enfin la digue avec d’autre bars et la musique qui sort de tous les côtés. La route a été coupée et les vélos, les skate-board et les rollers circulent dans tous les sens. Le paradoxe ici c’est de voir la gentillesse des gens, les groupes de flics tous les 100 mètres, leurs sourires, les bagarres, les gens qui dansent, ceux qui ont des hauts parleurs pour alpaguer la foule pour un vote, l’ambiance de fête et nous au milieu de tout cela…
